La CoCCineLLe Et L'EscaRGot
Demoiselle Coccinelle
Dans sa robe à pois blancs,
Etirait gracieusement ses ailes
Un doux matin de printemps !
Un terne escargot
Sa maison sur le dos,
Vînt à passer, accablé,
Ne cessant de se lamenter.
Bonjour, triste animal,
Dis la belle en se dandinant,
Admire le rouge flamboyant
De ma robe de bal !
Pourquoi suis-je si laid ?
Gémissait-il désespéré...
Pourquoi peux-tu voler...
Alors que moi je ne sais ?
Arrête donc de pleurnicher
Espèce de gros benêt,
La nature m'a tout donné,
Pour toi, il n'est rien resté !
Se moquait la coccinelle
En lissant ses ailes.
Arrête donc de pleurnicher
Espèce de gros benêt,
La nature m'a tout donné,
Pour toi, il n'est rien resté !
Se moquait la coccinelle
En lissant ses ailes.
Arriva Dame Araignée
Qui prit la belle dans ses filets,
Tissant sa toile bien serrée
Autour de la captive, dépitée !
Aide-moi, mon ami,
Je ne puis finir ainsi !
Je t'en prie, aie pitié,
Plus jamais, de toi, je ne rirai !
Mais voyons, belle coccinelle,
Je suis bien trop niais
Pour défaire la dentelle
Qu'a tissé cette araignée !
Et le terne escargot
Sa maison sur le dos,
Reprit sa route... Consolé,
Riant à gorge Déployée !
Conclusion :
La VaniTé N'Est JaMaiS RéComPenSéE
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